Les sites RAMSAR : une reconnaissance de l'importance des zones humides.
L’objectif de la Convention de Ramsar (ratifiée en 1971 à Ramsar en Iran) est d’enrayer la tendance à la disparition des zones humides, de favoriser leur conservation, ainsi que celle de leur flore et de leur faune et de promouvoir et favoriser leur utilisation rationnelle.
La France est adhérente à la Convention depuis octobre 1986.
Les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières, d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la
profondeur à marée basse n'excède pas six mètres.
Les zones humides concernées doivent avoir une importance internationale au point de vue écologique, botanique, zoologique, limnologique ou hydrologique. Les critères concernant les oiseaux d'eau ont été les premiers à être pris en compte ; les autres valeurs et fonctions des zones humides sont aujourd'hui intégrées.
L'inscription sur la liste « Ramsar » est faite sans préjudice des droits exclusifs de souveraineté des Etats. Toutefois, les Etats élaborent et appliquent leurs plans d'aménagement de façon à favoriser la conservation des zones humides inscrites sur
la liste et l'utilisation rationnelle de l'ensemble des zones humides de leur territoire.
L'effet du classement suit le territoire concerné en quelque main qu'il passe.
L'inscription d'un site sur la « liste Ramsar » constitue plus un label qu'une protection en elle même.
Source du texte : ActuEnvironnement.com
Ce statut ne génère aucune contrainte de gestion pour les propriétaires forestiers.
Dans le Grand Est, le site RAMSAR, le plus emblématique est le Rhin.